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Togo : des établissements scolaires privés menacés de fermeture

Togo : des établissements scolaires privés menacés de fermeture

Le ministre en charge de l’Enseignement primaire et secondaire, le Prof Kokoroko a adressé un ultimatum aux promoteurs des établissements scolaires privés laïcs ou confessionnelles qui opèrent en situation irrégulière. Ces derniers ont jusqu’au 30 avril, délai de vigueur, pour se conformer aux dispositions pertinentes en prévision de l’année scolaire à venir.

Des établissements scolaires pas en règle avec l’État

Le ministre Kokoroko veut se défaire des établissements scolaires privés non en règle avec son département. En effet, une mission de contrôle effectuée sur l’ensemble du territoire national a permis de mettre à jour la situation de certaines écoles. Force est de constater que nombreuses écoles laïques ou confessionnelles n’ont pas d’agréments de l’État et dispensent des cours parfois éloignés des programmes officiels.

Ainsi, afin d’assainir le secteur, le département dirigé par le ministre Kokoroko a dévoilé la liste des établissements scolaires en règle qui peut être consultable dans les inspections d’enseignement.

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Par ailleurs, le ministère en charge du secteur informe de la mise à disposition des parents d’élèves, un fichier des établissements privés répondant aux normes en vigueur autorisés à ouvrir leurs portes pour la rentrée 2023-2024.

Togo / UL : les collations après les soutenances, désormais interdites

Togo / UL : les collations après les soutenances, désormais interdites

Il n’y aura plus de collations ou de réceptions après les séances de soutenances de thèse et de mémoire à l’Université de Lomé. C’est ce qu’informe une note d’information de la Direction des Affaires Académiques et de la Scolarité rendue publique ce 8 mars 2023.

Le directeur de la DAAS, porte à la connaissance des Responsables d’établissement, des Directeurs de thèses et de mémoires ainsi que les étudiants que désormais les fêtes ou les réceptions sur le Campus de Lomé et les cadeaux destinés aux membres du jury ne sont plus autorisés après les soutenances.

Cette décision a été prise suite un constat désagréable, indique la note. En effet, bien qu’elles soient des événements heureux à célébrer, il a été constaté que ces occasions donne lieu à certains travers et déviances. Choses qui contreviennent à l’éthique et la déontologie et la Charte des étudiants de l’Université de Lomé.

Ainsi, le directeur de la DAAS invite les acteurs à respecter les nouvelles dispositions et à s’y conformer.

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Par ailleurs, dans une différente note, le Prof Batchana rappelle que le port de la toge académique lors des thèses de doctorats n’est réservé qu’aux membres du jury. Par ricochet, les impétrants ne sont pas autorisés à le porter lors de leurs soutenances.

Togo les inscriptions aux BEPC et BAC I se feront desormais en ligne

Togo : les inscriptions aux BEPC et BAC I se feront désormais en ligne 

C’est une grande avancée dans le processus de modernisation de l’école togolaise. Les inscriptions des élèves aux examens du BEPC et du BAC I session 2023 au Togo se feront dorénavant en ligne. C’est ce qu’à annoncer le ministre en charge des enseignements primaire et secondaire et technique dans une lettre adressée aux directions régionaux de l’Éducation. 

Dans sa lettre en date de ce 03 février, le ministre Kokoroko a appelé les responsables des DRE à instruire tous les chefs d’établissements du secondaire de leurs régions respectives à effectuer les opérations de saisie des inscriptions sur le site web : www.exasco.gouv.tg, mis en place par son ministère à cet effet.

Par ailleurs, les différents chefs de DRE sont invités à user de leur autorité pour faire observer cette nouvelle instruction. Lire l’intégralité du communiqué ci-dessous : 

inscription en ligne

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Togo le ministre Kokoroko avertit les etablissements prives pas en regle avec les nouvelles dispositions

Togo : le ministre Kokoroko avertit les établissements privés pas en règle avec les nouvelles dispositions

Au Togo, la majorité des établissements privés n’ont toujours pas fait parvenir leur permis de construire et les caractéristiques techniques de leurs bâtiments au ministère en charge de l’Enseignement primaire et secondaire et technique. C’est ce que déplore le Prof Kokoroko dans une note en date du 16 janvier 2023.

En effet, le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire, technique et de l’Artisanat a, en octobre 2022, demandé aux promoteurs de ces types établissements scolaires de lui faire parvenir ces papiers afin de se conformer aux nouvelles dispositions. Chose qui n’est toujours pas faite par la plupart des promoteurs malgré le délai du 04 novembre 2022 dépassé. 

Dans sa nouvelle note, le Prof Kokoroko leur donne jusqu’au 31 janvier pour se conformer à cette exigence.

« Eu égard au caractère extrêmement délicat du dossier, je demande aux promoteurs d’établissements scolaires privés non encore en règle, qu’ils ont jusqu’au 31 janvier 2023, délai de rigueur, pour se conformer aux dispositions de la note de service du 17 octobre 2022 », a-t-il indiqué.

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Pour rappel, c’est dans une note de service en date du 17 octobre 2022, que le Prof Kororoko a demandé aux promoteurs des établissements scolaires dont les infrastructures d’accueil sont construites en rez-de-chaussée et plus, de faire parvenir au cabinet du Ministère des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat le permis de construire et les caractéristiques techniques de leurs bâtiments.

De terribles révélations sur l'élève exclu dans la région de la Kara

De terribles révélations sur l’élève exclu dans la région de la Kara

Cette affaire est en top 1 des discussions sur les médias sociaux. L’exclusion de l’élève Afanvi Komlan Loki de tous les établissements de la région de Kara continue par faire couler l’encre. Alors que beaucoup pensent que la sanction est plutôt sévère à l’égard d’un « élève victime d’une mauvaise utilisation des réseaux sociaux », de nouveaux éléments viennent aggraver sa situation.

Afanvi Komlan Loki, élève en classe de terminale au lycée Kara 1 est exclu des établissements de la région de Kara pour avoir mis en ligne une vidéo de lui en plein cours. Ce 11 janvier, deux autres directions de régions (Plateaux et Centrale) ont suivi cette décision en l’interdisant de s’inscrire dans un établissement scolaire de leur juridiction. Ceci pour le compte de l’année de 2022-2023.

Depuis, la toile est divisée en deux camps. Entre ceux qui estiment que la sanction est bien méritée et ceux qui pensent qu’on aurait pu trouver mieux. C’était sans être au courant de certaines affaires auxquelles était mêlé le jeune élève.

D’après les nouvelles informations, l‘élève Afanvi Komlan LOKI a fait la prison l’année passée pour une affaire de vente de « toffi » mélangé à de la drogue. En effet, selon la source, l’actuel exclu vendait des stupéfiants à ses camarades de l’établissement. Interpellé, l’administration aurait plaidé en sa faveur et il a retrouvé le chemin des cours avec ses complices. 

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De plus, courant mois de mars-avril 2021, il a été déposé à la prison civile de Kara pour une affaire de consommation de drogue au lycée. Il a été libéré pour lui permettre de passer l’examen. Un « El Chapito » en devenir ? Et enfin, son père, un doyen de la BCEAO Kara, serait aujourd’hui un non-voyant. Tout ceci pour dire que la récente vidéo a fait déborder la vase. 

Alors, avec ces révélations, que pensez-vous toujours de la sanction des DRE Kara, Plateaux et Centrale ?

Togo : un élève de Terminale exclu de tous les établissements de la région de la Kara

Togo : un élève de Terminale exclu de tous les établissements de la région de la Kara

Le monde éducatif togolais est en ébullition. Une vidéo tournée en plein cours par un élève et publié par ce dernier suscite des remous. Le nommé Afanvi Komlan Lokieleve en classe de Terminale A4 C du lycée Kara 1, se retrouve dans de beaux draps.

Sa vidéo enregistrée alors qu’un enseignant faisait cours est devenue virale sur la toile ; ce qui lui a coûté très cher. En effet, après avoir publié la séquence sur les réseaux sociaux, un conseil de discipline de neuf membres (dont des responsables régionaux de l’éducation, des responsables du Lycée Kara 1 et des représentants d’élèves) a été mis en place pour étudier son cas. Le verdict est plutôt lourd.

Selon le communiqué de la Direction Régionale de Kara publié ce 10 janvier, l’élève Afanvi Komlan Loki est exclu de tous les établissements scolaires de la région de la Kara pour le compte de l’année 2022-2023.

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L’audace et le sans-gêne lui ont donc coûté une année scolaire, conséquence de la mauvaise utilisation des réseaux sociaux.

Togo : Les Écoles Normales de Formation des Professeurs d’École (ENFPE) s’ouvrent après 4 ans de fermeture

Les ENFPE ex ENI sont à nouveau opérationnelles après quatre années d’inactivité. Le ministre des enseignements primaire, secondaire et technique et de l’artisanat a procédé officiellement à la cérémonie de leur réouverture symbolique sur l’ensemble du territoire ce mardi 3 janvier 2023 à Notsè dans la région éducative Plateaux-Est. 

La cérémonie s’est déroulée en présence des autorités éducatives préfectorales, communales, professeurs des six ENFPE et bien d’autres acteurs du secteur, notamment, M. Donudénu Akpawu, DRH du MEPSTA et prof Koffi Tsigbé de l’Université de Lomé qui ont présenté l’historique de la formation initiale au Togo depuis l’époque coloniale à nos jours.

 

L’école de l’avenir passe par la formation

L’école normale des instituteurs (ENI) devient officiellement Écoles Normales de Formation des Professeurs d’Ecole (ENFPE). C’est l’une des réformes opérées dans le système éducatif togolais ces derniers temps. Une série de réformes de fond qui aura duré quatre années et qui touche le fonctionnement même de ces nouvelles écoles. Notamment, l’obligation d’accéder à la fonction d’enseignant grâce à une formation dans une école normale. Ainsi, la formation dans les ENFPE est sanctionnée désormais par le diplôme de professeur d’École (DPE) après une formation post-bac de deux ans.

Pour le principal artisan de ce remaniement prof Dodzi Kokoroko, la réouverture des ENFPE se justifie par trois raisons, qu’il a présenté dans son allocution. D’abord pour élever le niveau scolaire des élèves, la réouverture de l’école de formation a été décidée afin de viabiliser l’égalité des chances, car “une école inégalitaire produit des injustices sociales et de la défiance sur fond d’une carte scolaire martyrisée”, a-t-il souligné. Et enfin, les ENFPE, c’est aussi pour améliorer la condition enseignante.

 

Concours d’entrée aux ENFPE

Rappelons qu’un appel à candidatures pour le recrutement d’élèves-professeurs, pour le compte des Écoles Normales de Formation des Professeurs d’École (ENFPE) a été lancé à cet effet. Dans un communiqué rendu public ce 5 janvier, le ministre en charge de l’Enseignement informe les désireux de faire carrière dans le domaine que la date de clôture des dépôts de dossiers a été repoussée.

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Prévue pour le vendredi 06 janvier 2023 initialement, la date limite est prolongée au mercredi 11 janvier 2023 à 17 h précises. Par ailleurs, la limite d’âge à la date de dépôt de dossier est portée à trente-six (36) ans au 31 décembre 2023. 

Nabuch A.

auteurs de grossesses en milieu scolaire

Togo : de la prison pour les auteurs de grossesses en milieu scolaire

Les auteurs de grossesses et d’abus sexuels en milieu scolaire seront punis la justice. Ce 29 novembre, l’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité un projet de loi concernant la protection des apprenants contre la violence à caractère sexuel au Togo. Les coupables encourent désormais une peine de prison.

La protection des enfants contre les abus sexuels en milieu scolaire était au cœur des discussions à l’Assemblée nationale togolaise ce mardi. Ainsi, un homme auteur d’une grossesse en milieu scolaire se verra écopé de 1 à 5 ans d’emprisonnement et une amende pouvant aller jusqu’à 5 millions de FCFA, si l’enfant a 16 ans. Néanmoins, il lui sera infligé une double peine si la victime a moins de 16 ans.

Selon des sources étatiques, elles sont près de 5 000 apprenants à abandonner le chemin de l’école pour des raisons de grossesse. Un chiffre alarmant. Ajouté à harcèlement, le plus souvent, de la part des enseignants, il est donc nécessaire de renforcer le cadre juridique de protection de cette couche de la population.

Pour le ministre en charge de l’Éducation, Komla Dodzi Kokoroko, ce projet de loi permettra de renforcer l’arsenal répressif et de contribuer à la moralisation de la vie scolaire et universitaire. 

Togo : Kokoroko annonce la création d'un Conseil National de l'Éducation 

Togo : Kokoroko annonce la création d’un Conseil National de l’Éducation 

Pour plus d’innovations dans le secteur éducatif, un Conseil national de l’Éducation (CNE) est en gestation au Togo. Le projet a été présenté en Conseil des ministres mercredi dernier par le ministre des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat, Dodzi Kokoroko.

Dans les détails, le CNE va absorber les conseils des sous-secteurs de l’éducation déjà existants et va d’une part, assurer la cohérence et la bonne coordination des politiques publiques éducatives. Et d’autre part, permettre d’introduire des innovations pour soutenir les réformes en cours, à travers une actualisation du cadre juridique et institutionnel.

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La mise en place du Conseil vise à compléter, d’après les autorités, les efforts déjà entrepris dans les secteurs de l’éducation et de la formation. Ceci, pour le développement durable, la productivité, l’innovation et l’entrepreneuriat.

Tout en indiquant que le Conseil mettra fin à une gouvernance éclatée, le porte-parole du gouvernement, Ayewouadan Akodah a précisé que « le CNE a pour objectif de permettre au gouvernement d’être précis en termes de qualité d’enseignement et résultat dans l’adéquation formation-emploi. Il contribuera également à mener une politique éducative unitaire et cohérente ».

Kokoroko interdit le soutien financier des écoles privées

Togo : Kokoroko interdit le soutien financier des écoles privées et confessionnelles aux inspections

Le Ministre des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat, prof Dodji Kokoroko dans une note interdit le soutien financier des écoles privées laïques et confessionnelles. Une note à laquelle le ministre attache du prix et au respect scrupuleux.

D’après la note, ces établissements apportent un soutien financier aux inspections pour les activités d’animation et d’encadrement pédagogique.

« Il m’est revenu que des chefs d’inspection exigent des établissements d’enseignement privés laïcs et confessionnels relevant de leur ressort territorial, des contributions financières au titre de soutien aux activités d’animation et d’encadrement pédagogique », relève la noté signée par le ministre.

Tout en rappelant les efforts du gouvernement pour une éducation de qualité, « des pratiques inappropriées qui entravent notre marche éclairée vers une éducation équitable et inclusive, ne sauraient être tolérées », renchérit la note.

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Le ministre invite tous les directeurs régionaux de l’éducation et les chefs d’inspection, de tout ordres d’enseignement, de prendre les dispositions idoines pour mettre immédiatement fin à ce soutien financier en cours.

Et aux chefs d’inspection qui ont « déjà perçu des fonds de cette nature à procéder, sans délai, à leur restitution aux établissements privés qui se seraient déjà acquittés de cette contribution financière à cette rentrée scolaire 2022-2023 », ajoute la note.