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Syrie : le leader du groupe Etat islamique, Abou Ibrahim al-Hachimi al-Qourachi est mort

Syrie : le leader du groupe Etat islamique, Abou Ibrahim al-Hachimi al-Qourachi est mort

Le président des États-Unis Joe Biden a annoncé jeudi le succès d’une opération en Syrie, dans la nuit du mercredi 2 février.

Le dirigeant du groupe jihadiste Etat islamique (EI) Abou Ibrahim al-Hachimi al-Qourachi, a été tué lors d’une opération des forces spéciales américaines jeudi 3 février avant l’aube en Syrie, plus de deux ans après l’élimination de son prédécesseur.

L’armée américaine a « éliminé du champ du bataille » le dirigeant du groupe ultraradical lors d’une opération conduite dans le nord-ouest de la Syrie, a annoncé le président américain Joe Biden à Washington. Tous les soldats américains sont sains et saufs, a précisé le président, en annonçant qu’il s’adresserait au peuple américain plus tard dans la matinée.

« La cible terroriste a fait exploser une bombe qui l’a tué »

Selon un haut responsable américain, le chef de l’EI est mort dans une explosion qu’il a lui-même causée lors du raid américain. « Au début de l’opération, la cible terroriste a fait exploser une bombe qui l’a tué ainsi que des membres de sa propre famille dont des femmes et des enfants», a-t-il indiqué.

L’opération héliportée s’est produite à Atmé, une région de la province d’Idlib et a fait treize morts dont quatre femmes et trois enfants, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

En octobre 2019, Abou Bakr al-Baghdadi, prédécesseur de Qourachi a été tué dans un raid dans la région d’Idlib contrôlée en grande partie par les djihadistes et les rebelles. D’après l’OSDH, les militaires ont atterri en hélicoptère près de camps de déplacés de la localité d’Atmé et des affrontements ont ensuite éclaté.

Selon des correspondants de l’AFP sur place, l’opération a visé un bâtiment de deux étages dans une zone entourée d’arbres. Une partie du bâtiment a été détruite et le parterre des pièces était couvert de sang.

«Les terroristes internationaux les plus dangereux»

Des habitants ont indiqué à l’AFP avoir entendu le bruit des hélicoptères, puis des «explosions». Selon l’OSDH, les hélicoptères américains ont décollé d’une base militaire dans la ville syrienne de Kobani à majorité kurde, près de la frontière turque.

Des membres des forces spéciales des Forces démocratiques syriennes (FDS), dominées par les Kurdes, et formées par les États-Unis, ont participé à l’opération, d’après l’ONG.

Avant l’annonce américaine, Farhad Shami, le porte-parole des FDS, a déclaré sur Twitter que l’opération «visait les terroristes internationaux les plus dangereux».

Dans un enregistrement audio attribué aux forces américaines et ayant circulé parmi la population, une personne parlant en arabe demande aux femmes et aux enfants d’évacuer les maisons dans la zone visée.

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Selon des experts, des camps de déplacés surpeuplés de la région d’Atmé, située dans le nord de la province d’Idlib, servent de base aux chefs djihadistes qui s’y cachent.

Une grande partie de la province d’Idlib ainsi que des secteurs des provinces voisines de Hama, d’Alep et de Lattaquié sont dominés par Hayat Tahrir al-Cham (HTS), l’ex-branche syrienne d’al-Qaida. Des groupes rebelles et d’autres factions djihadistes comme Houras al-Din y sont également présents.

Ces factions ont déjà été la cible principalement de raids aériens du régime syrien, de son allié russe, mais aussi de la coalition internationale antidjihadistes dirigée par les États-Unis et des forces spéciales américaines.

Néanmoins les opérations héliportées restent très rares en Syrie, où des troupes américaines sont déployées dans le cadre de la coalition antidjihadistes. L’opération de jeudi est intervenue quelques jours après la fin d’un assaut de l’EI contre une prison tenue par les FDS, dans la région de Hassaké (nord-est).

Cet assaut fut la plus importante offensive du groupe djihadiste depuis sa défaite territoriale en Syrie en 2019 face aux FDS aidées par la coalition internationale. L’attaque de la prison et les combats ayant suivi, ont fait 373 morts, dont 268 djihadistes, 98 membres des forces kurdes et sept civils selon l’OSDH.

L’EI, rival d’al-Qaida, a été chassé de ses fiefs en Syrie et en Irak mais continue de mener des attaques dans ces deux pays voisins à travers des cellules dormantes. La guerre complexe en Syrie, pays morcelé où interviennent différents protagonistes, a fait environ 500.000 morts depuis 2011.

Avec AFP

Affaire ambassadeur de France au Mali : Nathalie Yamb tacle Marine Le Pen

Affaire ambassadeur de France au Mali : Nathalie Yamb tacle Marine Le Pen

L’ultimatum donné par la junte malienne à l’ambassadeur de France au Mali, continue de faire couler d’encre sur la toile. Dans la classe politique française des réactions pleuvent de chaque côté. Le cas de Marine Le Pen qui a également réagi sur l’affaire.

En effet, femme politique et activiste, Nathalie Yamb est connue pour sa lutte panafricaniste. Sous une publication de la femme politique française, Marine Le Pen, l’activiste suisso-camerounaise a laissé un commentaire qui fait jaser la toile.

« Alors que nos soldats se sacrifient depuis 10 ans pour sauver le sahel des islamistes, les militaires maliens incapables de protéger leur propre pays osent chasser notre ambassadeur. Présidente de la République, je ferai respecter la France et notre armée ! », a posté Madame Le Pen sur ses comptes sociaux.

Cette publication ne va pas tarder à recevoir « la gifle », de l’activiste panafricaine. Selon Madame Nathalie Yamb, personne n’a demandé à la France de sacrifier ses soldats pour le Mali ou encore l’Afrique.

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« Madame, personne ne vous a demandé de scarifier qui que ce soit pour nous. Ramenez vos soldats chez vous, et n’oubliez surtout pas d’emporter aussi votre monnaie et vos entreprises. Merci d’avance. », a-t-elle commenté sans filtre sous la publication de la française.

Pour rappel, le diplomate Joël Meyer est évincé du Mali. Ceci, à la suite des propos outranciers de Jean-Yves le Drian, le ministre des Affaires étrangères français, à l’encontre des autorités maliennes.

Bamako-Paris : un député demande le renvoi immédiat des maliens clandestins en France

Bamako-Paris : un député demande le renvoi immédiat des maliens clandestins en France

Les relations France-Mali se détériorent de jour en jour. Les autorités maliennes ont demandé à l’ambassadeur français Joël Meyer de quitter le sol malien dans un délai de 72 heures. Une mesure intervenue après que les autorités françaises ont tenu des propos « outrageux » à l’encontre de l’Etat malien.

Cette décision de la junte a provoqué des vagues de colère dans la classe politique française. Le cas du député Nicolas Dupont-Aignan qui demande, par mesure de rétorsion, un renvoi immédiat des maliens clandestins résidant en France.

« La France ne peut pas être le paillasson du Mali : 53 militaires français ont donné leur vie au Sahel et le Gouvernement malien ose expulser notre ambassadeur ! Par mesure de rétorsion, je demande : la suppression de tout visa pour de nouvelles entrées de Maliens sur le sol français, l’expulsion manu militari des Maliens clandestins résidant en France, la révision de notre dispositif militaire au Sahel », a publié le parlementaire sur son compte twitter.

Lire aussi : La junte malienne vire l’ambassadeur de France de son territoire (communiqué)

Rappelons que depuis le putsch orchestré par les militaires maliens sur le pouvoir de l’ancien président IBK, la venue de Wagner au Mali, les relations entre Paris et Bamako ne vont plus bon train.

La junte malienne vire l’ambassadeur de France de son territoire

La junte malienne vire l’ambassadeur de France de son territoire (communiqué)

Dans un communiqué, la junte malienne invite l’ambassadeur de France au Mali à déguerpir de leur territoire. Une décision prise à la suite des propos « outrageux » de Paris à l’encontre de l’Etat malien.

« Le gouvernement de la République du Mali informe l’opinion nationale et internationale que, ce, jour, lundi 31 janvier 2022, l’ambassadeur de France à Bamako, son excellence Joël Meyer, a été convoqué par le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale qui lui a notifié la décision du Gouvernement qui l’invite à quitter le territoire national dans un délai de 72 heures », indique le communiqué.

Le communiqué :

Lire aussi : Mali : ce ministre nigérien traite Assimi Goïta et sa troupe de « patriote frelaté »

ce ministre nigérien traite Assimi Goïta et sa troupe de « patriotes frelatés »

Mali : ce ministre nigérien traite Assimi Goïta et sa troupe de « patriote frelaté »

Le ministre nigérien des Affaires étrangères, Hassoumi Massaoudou depuis Paris envoi un message à Assimi Goïta et sa troupe.

C’est au cours d’une conférence de presse conjointe avec son homologue français Jean-Yves Le Drian.

Le ministre a critiqué la prise du pouvoir par les militaires au Mali, les accusant de « patriotisme frelaté ».

« Nous ne comprenons pas que des chefs militaires qui ont échoué sur le terrain de la guerre, prennent le pouvoir politique et au nom d’un patriotisme frelaté, font appel à des mercenaires pour défendre l’intégrité de leur territoire, Je ne sais pas ce que ça veut dire, et pourtant ils prétendent être des patriotes », a-t-il déclaré.

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De son côté, le diplomate français Jean-Yves Le Drian parle des « mesures irresponsables » d’une junte « illégitime » au pouvoir à Bamako, alors que le Danemark vient d’annoncer qu’il retirait ses troupes du Mali.

« Cette junte est illégitime et prend des mesures irresponsables (…). Elle porte l’entière responsabilité du retrait des forces danoises et s’isole davantage encore de ses partenaires internationaux », a-t-il ajouté.

Burkina Faso : l'ultimatum du colonel Damiba aux ministres de Kaboré

La Cedeao suspend le Burkina Faso et annonce un nouveau sommet

La Cedeao suspend le Burkina Faso de ses instances. C’est la sanction qui est tombée ce vendredi dans un sommet virtuel tenu par l’instance ouest-africaine.

A l’issue de la rencontre, d’autres sanctions ne sont pas tombées pour l’instant si on peut le dire puisque l’organisation annonce un nouveau sommet le 3 février prochain en présence cette fois des chefs d’Etat de la région. 

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Aussi, il a été décidé de l’envoi samedi à Ouagadougou d’une mission des chefs d’état-major des armées de la Cedeao, qui sera suivie lundi d’une mission ministérielle.

Ces mesures interviennent après le Coup d’Etat orchestré par la junte militaire burkinabé en sa tête le Colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.

Putsch au Burkina Faso : les militaires russes se positionnent

Putsch au Burkina Faso : les militaires russes se positionnent

D’après une lettre vue et vérifiée par la BBC, les militaires russes basés en Centrafrique propose leur service aux putschistes burkinabé. Dénommer « Communauté des officiers de sécurité internationale », le groupe propose une formation à l’armée burkinabé dans leur lutte contre les djihadistes.

 « Si des instructeurs russes sont invités à former l’armée au Burkina Faso, ils peuvent le faire efficacement », ajoute la lettre.

Vérifiée par un conseiller russe auprès de la présidence centrafricaine, la lettre remet également en cause la lutte menée par les français contre le terrorisme au Sahel.

Bien qu’il ait dirigé l’opération pendant plus d’une décennie, il allègue qu’ils n’ont eu « aucun succès ». Il ajoute que le groupe russe peut aider les soldats burkinabés à « maîtriser la situation sécuritaire en très peu de temps ».

Lire aussi : Coup d’Etat au Burkina : la réaction de l’Union Africaine (UA)

Précisions que pour l’instant aucune information n’a été donnée si la lettre a été ou sera acceptée par la junte.

Vers un positionnement de l’armée russe au Burkina Faso après le Mali ? Nous ne saurions le dire pour l’instant.

Rappelons par ailleurs, que l’Occident avait condamné l’arrivée de Wagner (mercenaire russe) au Mali après le putsch orchestré par Assimi Goita et sa troupe.

Burkina Faso: Fake news, le Général Diendéré n’a pas été libéré de prison

Burkina Faso: Fake news, le Général Diendéré n’a pas été libéré de prison

Le général Diendéré est toujours en détention à la MACA. Il spécule sur la toile, un fake news indiquant la libération du général Gilbert Diendéré. Une libération intervenue après le putsch militaire du 24 janvier contre le pouvoir de Roch Kaboré.

En effet, une source révèle après vérification qu’il s’agit d’un fake news. Selon les informations publiées par la presse locale, il s’agit des activistes de l’ex parti au pouvoir, le MPP qui avait répandu cette fausse information.

Lire aussi : Putsch au Burkina Faso : « une décision prise dans le seul but de permettre à notre pays de se remettre sur le bon chemin »

Pour rappel, Gilbert Diendéré détenu à la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA) après avoir été déclaré coupable suite au procès de son putsch manqué de septembre 2015.

Malawi : le président Chakwera dissout tout son gouvernement, la raison

Malawi : le président Chakwera dissout tout son gouvernement, la raison

Le président Chakwera dans un discours national annonce des mesures prises à l’encontre de son gouvernement. « J’ai dissous l’ensemble de mon cabinet avec effet immédiat, et toutes les fonctions du cabinet reviennent à mon bureau jusqu’à ce que j’annonce un cabinet reconfiguré dans deux jours », a t-il déclaré.

Longtemps frappé par la corruption, dirigeants ainsi que leaders d’opinion mènent une lutte acharnée contre le fléau. Un combat que M. Lazarus Chakwera a promis de mener lors de sa prise de pouvoir.

Ainsi, après moult réflexions entre la Conférence épiscopale du Malawi et le Comité des affaires publiques qui ont décidé de soutenir le gouvernement, une décision est tombée.

Lundi, l’ensemble du gouvernement a été dissout avec effet immédiat. La nouvelle décision concerne également Kezzie Msukwa, le ministre des Terres arrêté le mois dernier dans une affaire de corruption.

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Ce dernier sera exclu dans la nouvelle configuration du gouvernement. « Il s’agit de lui permettre de répondre aux accusations de corruption dont il fait l’objet devant un tribunal et d’y laver son nom », a déclaré M. Chakwera.

Dans la même dynamique, l’ECM, une assemblée d’évêques catholiques du Malawi, a déclaré que les autorités devaient veiller à ce que personne ne soit « mis sous pression, intimidé ou influencé » dans sa quête de justice. « Qu’aucun suspect, quelle que soit sa puissance, sa richesse ou ses relations, ne soit protégé », ont réclamé les évêques dans un communiqué.

Putsch au Burkina Faso : « une décision prise dans le seul but de permettre à notre pays de se remettre sur le bon chemin »

Putsch au Burkina Faso : « une décision prise dans le seul but de permettre à notre pays de se remettre sur le bon chemin »

Putsch au Burkina Faso consommé. C’est le moins que nous puissions dire pour l’instant. En effet, sur la télévision nationale, un groupe armé avoir mi fin au pouvoir de Roch Kaboré. D’après les raisons, ce putsch est intervenu à cause de la situation sécuritaire instable du pays.

« Une décision prise dans le seul but de permettre à notre pays de se remettre sur le bon chemin et de rassembler toutes ses forces afin de lutter pour son intégrité territoriale, son redressement et sa souveraineté », a annoncé la junte.

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Le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) dans son communiqué lu par le Capitaine Sidsoré Kader Ouedraogo a annoncé de nouvelles mesures.

Le capitaine a annoncé la fermeture des frontières dès minuit, la dissolution du gouvernement et de l’Assemblée nationale, ainsi que la suspension de la Constitution. Les putschistes s’engagent pour le « retour à un ordre constitutionnel dans un délai raisonnable et accepté de tous ». Egalement, un couvre-feu est instauré

Les militaires précisent que les personnes arrêtées lors du putsch sont gardés dans un lieu sûr dans le respect de leur dignité.