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Togo : Décès de Thibault Adibodin, DP « Le Contemporain »

Togo : Décès du directeur de Publication du journal « Le Contemporain »

Carnet noir dans la presse togolaise. Le journaliste et directeur de Publication « Le Contemporain » Thibault Adibodin s’en est allé. La mauvaise nouvelle, selon Togotimes, est tombée lundi indiquant que le confrère était souffrant depuis un temps. 

Toutes nos condoléances à la famille éplorée et a la presse togolaise

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Futur centre Obama : les travaux suspendu sur le chantier

Futur centre Obama : les travaux suspendus sur le chantier après une découverte surprenante 

Le chantier du futur centre Obama, de l’ancien président des Etats-Unis, Barack Obama est suspendu pour une raison assez surprenante. Il s’agit d’une corde de pendu retrouvée sur le chantier. Dans un communiqué, l’alliance d’entrepreneurs noirs se dit horrifies par cette découverte. 

La corde en forme de nœud coulant, qui évoque les lynchages de milliers d’Afro-américains à la fin du 19e et au début du 20e siècle, a été découverte jeudi matin, dans le quartier où la carrière du premier président noir des États-Unis a débuté. Elle a entraîné la suspension du chantier du musée consacré à la carrière de l’ancien président démocrate originaire du quartier.

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« N’offrons 100.000 dollars de récompense pour trouver le ou les responsables », a précisé l’alliance d’entrepreneurs noirs.

« La haine n’a pas sa place en Illinois », a commenté sur Twitter le gouverneur démocrate de cet Etat de la région des Grands Lacs, J.B. Pritzker.  » Cette corde est plus qu’un symbole raciste : c’est un rappel brutal de la violence et de la terreur infligées aux Américains noirs pendant des siècles », a-t-il ajouté.

Loi de finance 2023 : de nouvelles mesures annoncées

Togo : de nouvelles mesures dès 2023 contre la vie chère

En Conseil des ministres vendredi dernier consacré à la loi de finance 2023, de nouvelles mesures ont été annoncées pour densifier les actions d’inclusion sociale et d’amélioration du climat des affaires au Togo.

Ainsi, dès 2023, le gouvernement compte étendre l’exonération de la TVA à des cantines universitaires et entreprises tout en maintenant celle des cantines scolaires. Aussi, le taux de la patente sera revu à la baisse, ceci, dans le but d’accompagner les revendeuses de pagne afin de rendre compétitifs les prix des tissus pagnes.

Également, les primes d’assurance versées par les employeurs pour l’assurance-maladie des salariés seront désormais déductibles des impôts. L’idée ici, d’après le porte-parole du gouvernement, Ayewouadan Akodah, est d’accompagner la mise en œuvre de l’assurance-maladie universelle et en même temps, soutenir les entreprises qui font le pas vers la protection sociale au profit de leurs employés ». 

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Le cas de la lutte contre le terrorisme a été évoqué notamment le programme d’urgence de renforcement de la résilience dans la région des savanes. L’Etat informe ainsi, que des fonds seront alloues pour la poursuite dudit programme. 

Le budget de la loi de finance 2023

Au cours du Conseil, consacré à l’adoption du projet de la loi de finance, exercice 2023, les autorités se sont également penché sur le secteur des bâtiments et travaux publics (BTP) pour soutenir les entreprises de construction et de travaux publics. Il s’agira de l’exonération de droits et taxes de douane sur les matériels et engins. 

Toutes ces mesures pour rappel, entrent dans la dynamique du gouvernement, celle de lutter contre la vie chère afin de soulager les populations.  

Le communiqué sanctionnant le Conseil des ministres indique qu’  »au total, le budget de l’Etat qui ressort de l’avant-projet de loi de finances, exercice 2023, est projeté à 1.957,9 milliards de francs CFA en ressources et charges contre 1.875,8 milliards de francs CFA dans la loi de finances rectificative 2022, soit une hausse de 4,4%  ».

RGPH-5 : l'opération de dénombrement des togolais prolongée

RGPH-5 : l’opération de dénombrement des togolais prolongée

Démarré le 23 octobre pour se terminer ce samedi 12 novembre, le gouvernement vient de donner quelques jours supplémentaires. Ceci, pour mieux boucler le cinquième recensement général de la population et de l’habitat (RGPH-5).  

Selon la décision des autorités togolaise, l’opération de dénombrement est prolongée de 4 jours, c’est-à- dire, prendra fin, le mercredi 16 novembre 2022.

L’argument avancé pour cette nouvelle donne, est de « consolider les résultats déjà obtenus». L’aubaine aussi pour les ménages non encore recenser de se rattraper. 

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RGPH 5 : des numéros disponibles pour se faire recenser

RGPH 5 : des numéros disponibles pour se faire recenser

Le 5ème recensement général de la population et de l’habitat (RGPH 5) démarré le 23 octobre dernier au Togo tire vers sa fin. Ainsi, les acteurs impliqués mettent les bouchées doubles pour un enrôlement total de la population. 

Ainsi, des numéros de téléphone ont été mis à la disposition de la population sur l’étendue du territoire. Une occasion accordée à la population de contacter ces numéros via appels, sms ou encore WhatsApp en cas de ménage non recenser ou autres renseignements.

Étendue sur trois semaines, l’opération de dénombrement de la population prendra fin demain samedi 12 novembre 2022. 

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Togo : décès de Phillipe EVEGNO, ex président de HAAC

Togo : décès de Phillipe EVEGNO, ex président de HAAC

Mauvaise nouvelle dans le monde des médias togolais. Il s’agit du décès de Phillipe EVEGNO, ancien président de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) à l’âge de 59 ans.


Il a conduit la HAAC entre 2005 et 2011 comme président et de 2011 à 2016, comme membre de l’institution.

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Journaliste et Directeur de publication du journal  »Le point », M. EVEGNO dont le décès est confirmé ce mercredi 9 novembre, s’en est allé des suites d’une courte maladie. Toutes nos condoléances à la nation togolaise et à la famille éplorée.

RGPH 5 Togo : le bilan satisfaisant de l'opération à ce jour

RGPH-5 Togo : bilan satisfaisant de l’opération à ce jour

Table ronde des parties prenantes du Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH 5 Togo) en cours sur l’étendue du territoire, pour dresser le bilan de l’opération à ce jour.

La réunion présidée par la ministre secrétaire générale de la présidence de la République, Madame Sandra Ablamba Johnson a connu également la présence des membres du Gouvernement et les parties prenantes.

D’entrer, la ministre Sandra Johnson, a, au nom du Chef de l’Etat, félicité tous les acteurs impliqués pour la conduite satisfaisante de l’opération de dénombrement, et a exprimé sa reconnaissance aux partenaires techniques et financiers pour leur accompagnement.

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Tout en remerciant les populations déjà recensées, la ministre secrétaire générale de la Présidence a encouragé celles qui ne l’ont pas encore fait à s’inscrire dans la dynamique de la réussite du recensement :  » Ensemble, planifions, un meilleur avenir grâce au RGPH-5 ».

Ainsi, lors des échanges, partenaires techniques et financiers ont réitéré leurs engagements a accompagné le processus tout en saluant la volonté politique des autorités.

Toutes les parties prenantes, pour finir, ont apporté des contributions et rassurent sur leurs implications pour un bon déroulement du recensement qui prend fin le 12 novembre prochain. 

Togo : coup de grâce de Faure Gnassingbé à 364 prisonniers

Togo : coup de grâce de Faure Gnassingbé à 364 prisonniers 

364 prisonniers ont recouvré la liberté par grâce présidentielle, ce jeudi 03 novembre 2022 dans 12 prisons sur l’étendue du territoire. Un geste fort et salutaire du président de la République, Faure Gnassingbé, qui, dans un décret signé le 31 octobre dernier, comme l’indique le document, d’accorder la liberté à ces prisonniers.  

Le décret a été signé après avis du Conseil supérieur de la magistrature et suite à un rapport des ministres de la justice et des législations, Pius Agbetomey, de la sécurité et de la protection civile, Yark. Il s’agit d’une remise de peine restant aux détenus qui ont déjà purgé une bonne partie de leurs peines.

Sur le document déclarant leur liberté, il s’agit de 114 à la prison civile de Lomé, 6 personnes détenues de la prison civile de Dapaong, 17 à la prison civile de Mango, une personne à Kanté, 22 à la prison civile de Kara, 13 à la prison civile de Bassar.

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28 pensionnaires de la prison civile de Sokodé sont aussi bénéficiaires de la grâce présidentielle. La prison civile d’Atakpamé pour sa part va libérer 42 prisonniers.

Les bénéficiaires sont 38 à la prison civile de Kpalimé, 20 à la prison de Notsè, 28 à la prison de Vogan, 33 à la prison civile d’Aného.

Notons que le dernier coup de grâce de Faure Gnassingbé remonte au 1er avril 2020, dans le cadre des mesures anti- covid, afin de désengorger massivement les prisons. Ils étaient 1048 détenus sur toute l’étendue du territoire national à obtenir la liberté.

Togo : Faure Gnassingbé fait libérer plusieurs prisonniers

Togo : Faure Gnassingbé fait libérer plusieurs prisonniers

L’annonce est tombée ce jeudi 3 novembre. Le Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé a accordé une grâce présidentielle a de centaines de prisonniers. L’information émane du journaliste Loïc Lawson dans un tweet sur son compte. 

 » Grâce présidentielle pour de centaines de prisonniers sur toute l’étendue du territoire. Processus de Libération en cours actuellement. Beaucoup retrouveront enfin leurs familles. La liberté n’a pas de prix. Grand geste de @FEGnassingbe à saluer  ». 

Nous y reviendrons.

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Sokode : Main lourde de la justice contre cinq trafiquants de défenses d'éléphants

Sokode : Main lourde de la justice contre cinq trafiquants de défenses d’éléphants

C’est une peine de nature à dissuader d’éventuels téméraires trafiquants d’espèces protégées en voie d’extinction. Dans la croisade contre la criminalité faunique, le Tribunal de Première Instance de Sokodé, chef-lieu de la région centrale, a eu la main un peu plus lourde contre les nommés, KIZA Matozoué (chausseur, propriétaire des deux grosses pointes), et ses quatre autres complices, KAZIMNA Pakoubadi, TASSOU Faladèma INOUSSA Nourri (guérisseur) et SONHAYE Agbala. Coupables, selon le juge, de destruction et de tentative de commercialisation directe sans droit, de deux grosses défenses d’éléphant le 26 août 2022 à Sokodé.

A cet effet, KIZA Matozoué, propriétaire des deux grosses pointes devra croupir quinze mois ferme en prison et payer quinze millions de francs d’amende. Parce que déclaré coupable de tuerie d’éléphants dans le parc Fazao, de circulation et de commercialisation illégale de deux grosses défenses d’éléphants, espèce intégralement protégée.

La condamnation des trafiquants

Les quatre autres prévenus trafiquants d’ivoire sont condamnés chacun pour complicité de tentative de commercialisation des pièces d’espèce animale intégralement protégée, à quinze mois de prison dont neuf mois de sursis et à payer une  amende de dix millions de francs chacun.

Outre les différentes peines, les cinq contrevenants devront trouer encore leur portefeuille. Au motif qu’ils vont casquer solidairement vingt millions de francs de dommages et intérêts en faveur du Ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières (MERF).

Le procès des cinq trafiquants de deux grosses pointes d’éléphants a été pédagogique. D’abord pour condamner les cinq trafiquants, le juge a fait référence à l’article 761 du nouveau code pénal du Togo qui dit clairement que la destruction et la commercialisation, directe ou indirecte, sans droit d’espèces animales ou végétales protégées en vertu des dispositions législatives et réglementaires en vigueur et des conventions internationales auxquelles la République du Togo est partie est punie d’une peine d’un à cinq ans d’emprisonnement et d’une amende d’un million à cinquante millions sans préjudice de toute autre disposition du présent code.

Ensuite, le juge, pour rappel de sensibilisation, a souligné que les espèces animales dont l’éléphant, le pangolin et autres sont protégés, de même que les espèces marines dont le requin et les espèces végétales comme l’iroko et d’autres arbres sont protégés.

Une destruction de la chaîne humaine

« Nul n’est censé ignorer la loi. Le pangolin est protégé et ceux qui en mangent doivent cesser. Lorsqu’on tue ces animaux protégés on détruit la chaîne humaine. Lorsqu’on tue les animaux en désordre, d’abord les générations futures ne connaîtront plus ses espèces, ensuite on détruit l’équilibre de l’écosystème. Vous allez dire que ce sont des animaux, mais ces animaux sont protégés et ne doivent pas être tués. Je nous invite à participer à la politique de l’Etat de la protection des espèces en voie d’extinction », a-t-il déclaré.

« Un éléphant est un animal protégé par l’Etat togolais et les textes internationaux ratifiés par notre pays. Un espace leur ait aussi aménagé. C’est le parc Fazao. Mais  les gens vont violer encore l’espace de ces espèces en voie d’extinction, sans autorisation pour les tuer. C’est grave ! Cette manière de procéder est une destruction  de l’environnement. Et, les cinq détenus savent tous que la commercialisation de l’ivoire est interdite. Ils ont donc agi en connaissance de cause et sape du coup la politique de la protection de l’environnement de l’Etat Togolais. La destruction et la tentative de commercialisation directe sans droit des pièces d’espèces en voie d’extinction, est punie par l’article 761  du nouveau code pénal », a ajouté le procureur.

Cette sanction est encourageante et démontre une vraie prise de conscience de la gravité des faits par le tribunal de première instance de Sokodé. « Le Togo n’a presque plus d’éléphants dans sa faune en proie à l’action humaine. Appréhender encore des individus en possession des défenses d’éléphant qu’ils ont récemment abattu dans ladite faune, ne peut mériter qu’une application dissuasive de la loi comme témoigne cette décision de justice », a déclaré le Coordinateur par intérim d’EAGLE-Togo.

D’énormes profits illégaux

Le Togo, conformément à ses engagements internationaux relatifs à la convention de Washington de 1977 portant sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction, doit se faire le devoir de punir les trafiquants de produits fauniques avec rigueur et l’application effective de la loi par de fortes peines d’emprisonnement fermes, seul moyen de dissuader les trafiquants ou d’envoyer un message fort aux autres qui sont impliqués ou qui pourraient avoir l’intention de mener de telles activités illégales.

Le trafic d’ivoire génère d’énormes profits illégaux pour des organisations criminelles complexes qui sont souvent responsables de l’abattage des éléphants. Ce trafic porte atteinte à l’État de droit et contribue au financement du crime organisé et des groupes armés dans certaines régions. Il est donc temps que ces criminels qui jalonnent les quatre coins du pays, soient jugés comme tels et que les sanctions appliquées par la justice soient exemplaires et dissuasives.

Rappelons que les cinq présumés trafiquants ont été arrêtés en flagrant délit de détention, de circulation et de commercialisation illégale de deux grosses défenses d’éléphant les 26 août 2022 à Sokodé et ont été déférés à la prison civile de Sokodé, le 29 août 2022. L’arrestation a été possible grâce aux agents de la Brigade de Recherches et d’Investigations  (BRI) de la police de Sokodé et du Ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières (MERF) en collaboration avec EAGLE-Togo. (EAGLE-Togo)

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