• Banniere Hospital I.T 806 100psd
Covidgate : les surprenantes déclarations des ministres devant l'Assemblée Nationale

Covidgate – Togo : justifications, éclaircissements, points de vue, les ministres face à l’Assemblée nationale

Une forte délégation gouvernementale s’est présentée ce mardi devant l’Assemblée nationale lors d’une session extraordinaire. Avec, en pôle position, le rapport de la Cour des comptes sur la gestion des fonds COVID-19, les ministres ont assisté à la séance afin de répondre de vives voix aux préoccupations qui taraudent l’esprit de tous. 

En effet, le rapport définitif de la Cour des comptes rendu public a suscité critiques et indignations au sein de l’opinion publique. Le sujet fait couler l’encre et d’ailleurs dans les spaces sur Twitter, ça ne parle que de ça. 

Devant la représentation nationale, quelques membres du gouvernement ont pris la parole afin d’éclaircir les insuffisances relevées par la Cour des Comptes. Nous revenons sur trois surprenantes déclarations qui ont retenu l’attention des internautes.

 

Même si je suis un apprenti voleur, je ne vais pas commander un logo à 15 millions, le ministre Yark 

Parmi ceux qui ont pris la parole, le ministre en charge de la Sécurité. Le Gal. Damehame Yark a tenu à corriger certaines informations qui circulent dans l’opinion, notamment sur la question du logo à 15 millions (eh). Le ministre a donné les raisons qui ont conduit à un certain nombre de choses et à exprimer son regret.

« Même si je suis un apprenti voleur, je ne vais pas commander un logo à 15 millions. La conception du logo a coûté 150.000 francs CFA et le monsieur nous a livré des T-shirts et d’autres articles. C’est l’ensemble qui a coûté 15 millions. Je ne vais pas protester, mais je vais attirer l’attention de la cour. Il fallait demander la facture et situer les gens« , a-t-il expliqué.

’17.500 personnes inéligibles ont reçu Novissi’, Cinna Lawson

La gestion du programme Novissi fut également pointée du doigt dans le rapport de la Cour des comptes. La ministre des Postes et de l’économie numérique, Cina Lawson, dont le département a géré ce programme, s’est exprimé sur le sujet. Elle a d’abord retracé le mécanisme du programme Novissi, son système financier et ses différentes phases, avant de faire savoir qu’à aucun moment, l’argent n’a quitté le giron de l’État. 

Cependant, elle regrette le fait que certains demandeurs inéligibles ont reçu l’aide à cause d’une erreur de configuration.

« Concernant le paiement des personnes non éligibles relevées par la Cour des comptes, lors du lancement de la plateforme le 8 avril 2020, il y a eu une erreur de configuration. Quelques professions qui, au lieu d’être désélectionnées, ont été laissées. Il s’agissait d’écoliers, de retraités, d’étudiants. Le soir même, on se rend compte qu’on a commis une erreur et on reconfigure. Mais il y a 17.500 personnes qui ont pu s’inscrire et ces personnes ont bénéficié d’une tranche de 5.250 francs ou de 6250 francs, selon qu’ils soient hommes ou femmes », a-t-elle indiqué.

Sani Yaya : ‘ le ministre Adedze n’a pas vu les 8 milliards’

Le ministre affirme, lors de la session parlementaire, ne pas être surpris par les commentaires qui ont circulé à la suite de ce rapport relativement à de 31.500 tonnes de riz de sécurité.« Parfois, quand je vois certaines choses qui circulent, je me dis que c’est dû à un problème de communication », a-t-il indiqué, avant d’ajouter que son collègue en charge du commerce n’a pas vu la couleur des 8 milliards de francs CFA utilisés pour payer ce riz.

Le ministre de l’Économie et des Finances a donné plusieurs explications à cet effet, mais comme il l’affirme d’ailleurs, tout le monde ne peut pas lire ce rapport et le comprendre. Comprenez que, nous aussi, on pourra tout ramener, mais vous n’allez pas tout saisir. Retenez au néanmoins ceci :

Le gouvernement n’intervenait dans le secteur du riz ou de l’engrais que par des subventions. Mais au temps fort de Covid-19, a-t-il expliqué, il n’y avait plus de navire, ni d’opérateur économique. « En-tout-cas, aucun n’avait plus la capacité logistique de commander ni du riz, ni de l’engrais dans le timing qu’il faut pour pouvoir constituer un stock de sécurité pour le pays », a-t-il ajouté.

Lire aussi : Lomé : la grande promesse du maire du Golfe 7 aux Zemidjan-men

Devant cette situation, a-t-il poursuivi, l’État a décidé de jouer son rôle protecteur régalien en commandant du riz pour toute la chaîne commerciale nationale. C’est dans cet ordre d’idée que souligne le ministre, 31.500 tonnes de riz ont été commandées avec 8,6 milliards.

L’objectif, c’était d’assurer la disponibilité du riz durant toute l’année, d’éviter la flambée de prix, mais sans rompre la chaîne d’approvisionnement et dans le même temps maîtriser les prix au profit de la population, rapporte nos confrères de Global Actu.

Ces éclaircissements n’ont pas manqué de susciter la réaction des élus du peuple. Pour sa part, la présidente de la représentation a salué le sens de responsabilité, le respect et la protection de la vie humaine dont a fait preuve du gouvernement pendant la période de crise. Pour elle, c’était une période où il fallait faire preuve de stratégie et de célérité 

« Même si on peut relever quelques insuffisances dans le rapport d’audit, l’essentiel est d’avoir sauvé des vies humaines. Il est extrêmement important de le noter et de témoigner toute sa gratitude au Dieu créateur« , a-t-elle indiqué. 

Assemblée nationale : fin de la 2e session ordinaire de l’année

Togo – Assemblée nationale : fin de la 2e session ordinaire de l’année, l’heure au bilan

Clôture de la deuxième session ordinaire de l’année 2022 à l’Assemblée nationale ce mardi 27 décembre 2022. C’était au cours de la 9e séance plénière présidée par la Cheffe de la représentation nationale, Madame Yawa Djigbodi Tsègan. À l’heure du bilan d’étape, trente-six lois, ont été adoptées par le parlement.

Ouverte le mardi 6 septembre, conformément à l’article 55 de la Constitution de l’IVe République, la séance de ce mardi marque la fin de la deuxième session ordinaire de l’année 2022. Une année au cours de laquelle les députés n’ont pas chômé. Au total, trente-six projets de lois, dont treize au cours de la première session et vingt-trois pour le compte de la deuxième, ont été adoptés depuis le début de l’année.

Session ordinaire de l’année 2022 très chargée

Parmi les projets de lois les plus emblématiques, nous pouvons citer celui relatif à l’état d’urgence dans la région des Savanes en raison de la menace terroriste, la loi de finances rectificative, le récent vote du budget 2023, la modernisation du code du travail et de la famille. “Tous ces projets de loi traduisent la vision du président de la République de faire du Togo un pays uni, paisible et prospère”, a déclaré Yawa Djigbodi Tsègan, la présidence de l’Assemblée, avant de prendre congé de ses collègues.

La présidente de l’institution parlementaire a profité de l’occasion pour saluer la ténacité et la détermination des députés afin de doter le pays des textes qui concourent à la réalisation de la vision du Président de la République. Après quatre mois de travaux législatifs, pour le compte de la deuxième session de l’année, l’Assemblée nationale a eu de très nobles et remarquables moments de démocratie, selon elle.

Congés pour les députés…

Au cours de l’année, la 6ᵉ législature a été sur le plan de la diplomatie parlementaire, avec la reprise des activités à la sortie de la crise sanitaire. Les réunions ont été intensifiées au sein des assemblées interparlementaires en raison de la nouvelle ère de raffermissement et de diversification des relations de coopération.

En intersession à compter de ce 27 décembre, les députés pourront souffler pendant huit semaines. Conformément aux dispositions de l’article 55 de la constitution, ils feront leur rentrée le mardi 7 mars 2023. « L’Assemblée nationale se réunit de plein droit en deux sessions ordinaires par an. La première session s’ouvre le premier mardi de mars. La seconde session s’ouvre le premier mardi de septembre ».

Représentants le peuple togolais, ils vont devoir renouer véritablement avec ce dernier pendant les congés.

Lire aussi :

Bonne gouvernance et leadership féminin en Afrique : Dr Sandra Ablamba Johnson, honorée avec deux prix spéciaux

Togo / Covid-19 : débat à l’Assemblée nationale, un citoyen frustré répond au Premier ministre

Togo / Covid-19 : débat à l’Assemblée nationale, un citoyen frustré répond au Premier ministre

La situation de la pandémie de la covid-19 devient de plus en plus inquiétante au Togo. Tous les efforts sont déployés pour contrer les risques de contaminations. Dans la même dynamique, le Premier ministre, Victoire Dogbe a rencontré les députés ce mardi 14 septembre. Ceci, pour une séance d’information sur la demande de prorogation de l’état d’urgence.

Visiblement, l’une des réponses du Premier ministre sur la stratégie adoptée par le gouvernement pour contrer la maladie est mal perçue par un citoyen.

Lire la réponse

Réponse d’un citoyen frustré à Madame la PM.  « Le drame dans tout ça, c’est d’écouter la PM nous parler de stratégie agressive. Quelle insulte pour ce peuple qui a voulu rester respectueux des consignes des institutions de la république en allant se faire vacciner.?

Comment peut-on manquer d’égard à tout un peuple en arguant que c’est une stratégie agressive ?  Ce peuple est-il devenu un bétail pour être agressé ?  Pourquoi n’y a-t-il pas eu cette stratégie agressive pour pousser le comité scientifique à nous trouver un produit made in Togo.?

Sommes-nous si fiers de parler de stratégie agressive envers toute une population juste pour faire passer des produits importés dont les preuves scientifiques confirment qu’ils ne protègent pas à 100%.?

Sommes-nous si fiers de voir son peuple servir de terrain d’expérimentation alors qu’on pouvait mobiliser les mêmes moyens pour une réponse nationale efficace dans le traitement et faire valoir son génie. Reconnaissez que vous êtes à féliciter pour services rendus à autrui mais que vous êtes à blâmer pour avoir échouer dans votre entreprise à prouver la capacité de nos chercheurs à proposer quelque chose. Vous avez manqué l’occasion de hisser le Togo à un niveau de recherche acceptable.

Lire aussi : Togo / Covid-19 : « nous sommes obligés de passer à une autre stratégie pour être plus agressifs et faire peur », Victoire Tomegah-Dogbe

Alors, pouvez-vous servir les multinationales sans faire du bruit et sans frustrer vos populations.? C’est vraiment une doléance de la part d’un citoyen déçu.

Excellente journée sans agression”.

Togo / Covid-19 : « nous sommes obligés de passer à une autre stratégie pour être plus agressifs et faire peur », Victoire Tomegah-Dogbe

Togo / Covid-19 : « nous sommes obligés de passer à une autre stratégie pour être plus agressifs et faire peur », Victoire Tomegah-Dogbe

Le Premier ministre Tomegah Dogbe était, ce mardi 14 septembre 2021 devant les élus du peuple. Au cours de son discours, la Cheffe du gouvernement a présenté la nouvelle stratégie déployer par l’Etat pour renforcer la lutte contre le coronavirus.

En effet, pour une prorogation de 06 mois demandé par le gouvernement, l’Assemblée nationale a octroyé 12 mois. Ceci afin de maintenir la vigilance et d’adapter la riposte suivant l’évolution de la pandémie à coronavirus au Togo.

Selon le Premier ministre Tomegah-Dogbe la nouvelle stratégie consiste à faire peur afin d’inciter la population à se faire vacciner. Pour la seule journée de lundi, 20.000 personnes se sont fait vacciner, a-t-elle donné pour exemple. La pédagogie a montré ses limites, a-t-elle déclarée à l’Assemblée Nationale.

 « Je voudrais vous demander de nous aider à passer le bon message. Nous avons commencé par faire de la pédagogie et nous avons vu les résultats. Les gens ne vont pas dans les centres de santé juste parce qu’ils ont été plus affectés par des Fake news ou des Infox et ils ont peur d’aller se faire vacciner. Nous sommes obligés de passer à une autre stratégie pour être plus agressifs et faire peur parce que nous perdons beaucoup de temps, d’énergie et de ressources. Nous devons aller très vite. C’est une affaire de sursaut patriotique individuel et collectif. Nous devons commencer par faire peur », a déclaré le Premier ministre.

Lire sur : Covid-19 / UL : l’accès aux différents concours sera conditionné par un passeport vaccinal

Sinon, poursuit –elle, c’est toute l’économie du pays qui va prendre un coup. Et après, on ne pourra pas faire les filets sociaux parce qu’on n’aura pas les moyens pour faire face aux besoins sociaux des populations.

Tchad: « (…) j’ai décidé de répondre favorablement à cet appel, cet appel du peuple », Idriss Déby Itno investi pour un 6ème mandat

Tchad: « (…) j’ai décidé de répondre favorablement à cet appel, cet appel du peuple », Idriss Déby Itno investi pour un 6ème mandat

Le chef de l’État tchadien, Idriss Déby Itno, a été investi, samedi 6 février, par son parti pour un sixième mandat à l’élection présidentielle du 11 avril prochain, a constaté un journaliste de l’AFP.

« Si l’émotion d’être investi candidat à une élection présidentielle est toujours forte, celle que je ressens aujourd’hui a une portée plus grandiose », a déclaré Idriss Déby Itno, au pouvoir depuis 30 ans et grand favori du scrutin, devant les militants de son parti, le Mouvement patriotique du salut (MPS).

« Permettez-moi, mes frères et sœurs, de vous dire que c’est après une mûre et profonde introspection, que j’ai décidé de répondre favorablement à cet appel, cet appel du peuple », a-t-il poursuivi, après avoir été désigné candidat par acclamation par les membres de son parti.

Agé de 68 ans, Idriss Déby dirige le pays d’une main de fer, en muselant et en empêchant l’opposition de manifester. Il a été récemment promu au rang de maréchal par l’Assemblée nationale, largement dominée par sa majorité.

Lire aussi : Bénin: Reckya Madougou et Joël Aïvo dans la course présidentielle d’avril 2021

Dans l’optique de ce scrutin, douze responsables des partis politiques de l’opposition ont scellé, mardi 2 février, « une alliance électorale » pour présenter un candidat unique à l’élection présidentielle.

Rappelons que la proclamation des résultats définitifs de la prochaine présidentielle par la Cour constitutionnelle est prévue pour le 15 mai. Un second tour éventuel est fixé le 23 mai. L’élection présidentielle d’avril sera suivie par des législatives, fixées en juillet dernier, au 24 octobre 2021, après avoir été maintes fois repoussées depuis 2015.

Avec AFP

Bénin : le directeur des services législatifs limogé pour avoir parlé du franc CFA et de la nouvelle monnaie Eco

Bénin : le directeur des services législatifs limogé pour avoir parlé du franc CFA et de la nouvelle monnaie Eco

Suite à ses récentes opinions sur la fin du franc CFA et la nouvelle monnaie Eco adoptée par l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), Yves Ogan désormais ex-directeur des services législatifs (Dsl) du parlement béninois, démi de ses fonctions.

En effet, ce dernier aurait affirmé lors d’une sortie médiatique que le franc CFA est un véritable problème pour le Bénin et l’Afrique. À l’en croire, par cette monnaie, la France contrôle l’économie béninoise et celle des pays de l’Uemoa. C’est pourquoi, il pense qu’il était temps que l’Afrique se débarrasse de cette monnaie afin de connaître un réel développement.

Lire aussi: Bénin : Moïse Kérékou ne partage pas l’avis de Patrice Talon sur la réforme du système éducatif béninois

Mais il a été désavoué par le directeur de cabinet du président de l’Assemblée nationale Mathieu Ahouansou. À la faveur d’une sortie médiatique, lundi dernier, celui-ci a expliqué que les opinions données par le désormais ex-directeur des services législatifs de l’institution parlementaire, Yves Ogan ne sont pas ceux de l’institution parlementaire et n’engagent nullement celle-ci.

Yves Ogan sera relevé de ses fonctions, 24h après, soit le mardi 05 janvier 2021, et remplacé à ce poste par Olushegun Serpos.