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Togo : à Lomé, le colloque international pour le « baptême » de la future monnaie Eco officiellement démarré ce mercredi

Togo : le colloque international pour le « baptême » de la future monnaie Eco en cours à Lomé depuis ce mercredi

Placée sous le thème : « Du FCFA à l’ECO : Quelle monnaie pour quel développement en Afrique de l’ouest ? », le colloque international sur les états généraux de l’ECO a officiellement démarré ce mercredi 26 mai 2021, à l’Université de Lomé. Ainsi, Prof. Kako Nubukpo, pionnier dudit colloque et ses invités vont se pencher durant trois jours, sur les questions relatives à l’avenir de la monnaie Eco.

Aider les gouvernements de l’espace CEDEAO

Il s’agira au cours des travaux, à travers des propositions concrètes, d’élaborer une feuille de route à soumettre aux Chefs d’Etat et de gouvernement de l’espace CEDEAO afin de les aider dans leur prise de décisions pour la mise en place de l’ECO.

En effet, la séance a débuté à l’issue d’une cérémonie d’ouverture présidée par Prof. Kafui Kpégba, 2e Vice-présidente de l’Université de Lomé. Dans ses mots d’ouverture, Prof. Kafui Kpégba a salué l’initiative. « Les regards sont tournés vers Lomé. C’est pour dire que les résultats des travaux qui se dérouleront ici sont très attendus. Il ne s’agit pas d’un colloque comme les autres. Il s’agit d’une occasion unique de mettre en lumière les traits obscurs des donnes problématiques fondamentales monétaires dont dépend l’avenir de nos nations, de la sous-région et de l’Afrique tout entière. Y réfléchir est une nécessité, trouver des solutions est un impératif », a poursuivi la vice-présidente.

Le bien-fondé du thème choisi

De son côté, dans son mot introductif, le Prof. Kako Nubukpo, en expliquant le bien-fondé du thème choisi, a également souligné l’importance de la tenue de ce colloque. « Nous avons choisi d’intituler ces états généraux de l’ECO : ‘’Quelle monnaie pour quel développement en Afrique de l’Ouest’’. Ce faisant, nous avons voulu d’emblée placer nos discussions relatives à l’avenir monétaire ouest-africain, dans une perspective holistique, assurant une étude institutionnaliste de la monnaie. Pour nous, la monnaie n’est pas une simple marchandise ou un simple intermédiaire des échanges. Au contraire, la monnaie est pour nous une institution et donc un compromis stabilisé susceptible d’être remis en cause à tout instant au gré de la solidité ou de la fragilité des arrangements qui fondent la confiance et la légitimité dont elle est la dépositaire ».

Un proverbe togolais dit, poursuivi-t-il, ‘’si quelqu’un fait semblant de mourir, il faut faire semblant de l’enterrer’’. Nous ne savons pas encore si le FCFA est déjà mort, ou s’il fait semblant de l’être. Peu importe, nous sommes en train de creuser sa tombe ou du moins, de procéder au baptême de son successeur l’ECO. Pour cela, nous avons choisi de repartir en cinq sessions la réflexion de ces trois jours à savoir : l’économie politique de l’ECO ; la coordination des politiques monétaires et budgétaires, la convergence des économies de l’espace CEDEAO; l’ECO et perspectives de développement et les regards pluridisciplinaires sur l’ECO », a-t-il ajouté.

Bénin : le directeur des services législatifs limogé pour avoir parlé du franc CFA et de la nouvelle monnaie Eco

Bénin : le directeur des services législatifs limogé pour avoir parlé du franc CFA et de la nouvelle monnaie Eco

Suite à ses récentes opinions sur la fin du franc CFA et la nouvelle monnaie Eco adoptée par l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), Yves Ogan désormais ex-directeur des services législatifs (Dsl) du parlement béninois, démi de ses fonctions.

En effet, ce dernier aurait affirmé lors d’une sortie médiatique que le franc CFA est un véritable problème pour le Bénin et l’Afrique. À l’en croire, par cette monnaie, la France contrôle l’économie béninoise et celle des pays de l’Uemoa. C’est pourquoi, il pense qu’il était temps que l’Afrique se débarrasse de cette monnaie afin de connaître un réel développement.

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Mais il a été désavoué par le directeur de cabinet du président de l’Assemblée nationale Mathieu Ahouansou. À la faveur d’une sortie médiatique, lundi dernier, celui-ci a expliqué que les opinions données par le désormais ex-directeur des services législatifs de l’institution parlementaire, Yves Ogan ne sont pas ceux de l’institution parlementaire et n’engagent nullement celle-ci.

Yves Ogan sera relevé de ses fonctions, 24h après, soit le mardi 05 janvier 2021, et remplacé à ce poste par Olushegun Serpos.