Les élèves (environ 600 000) sont de retour en classes, après près de trois mois de congés techniques provoqués par la pandémie du Coronavirus. Opérée, le 15 juin dernier, cette rentrée extraordinaire concerne uniquement les apprenants en classes d’examen et se déroule dans le respect des gestes barrières édictées par le gouvernement. Les élèves seront-ils à la hauteur de cette nouvelle mission qui leur ont été confiée, notamment celle du « respect strict des mesures barrières ?».
Ce n’est plus un secret de polichinelle. Pour éviter d’être contaminé par le coronavirus, il faut entre autres : se couvrir la bouche et le nez, se laver régulièrement les mains et respecter une distance d’au moins un mètre en attroupement. En tout cas, c’est ce que les spécialistes de la santé recommandent.
C’est, en effet, conformément à ces dispositions que le gouvernement a rendu obligatoire le port des bavettes (caches nez) sur l’ensemble du territoire national. Ainsi, tous les élèves sont obligés d’intégrer les cache-nez dans leurs uniformes. Aussi, ils doivent régulièrement se laver les mains une fois dans l’enceinte de l’école.
Visiblement, cette approche du gouvernement visant à sauver l’année scolaire est saluée par beaucoup de togolais. Toutefois, il est à relever qu’il s’agit d’un risque énorme.
Les enseignants et responsables des établissements scolaires feront de leurs mieux pour contrôler les élèves et les amener à se plier aux exigences de l’heure. Cependant, que se passera-t-il une fois sur le chemin de l’école, que ce soit à l’aller ou au retour, ou encore pendant les travaux de groupes.
Si les adultes n’arrivent pas à garder leurs bavettes pendant un long moment, ce ne serait pas les élèves (enfants et jeunes) qui y arriveront.
Il va falloir alors que le gouvernement et les acteurs impliqués dans le système éducatif restent vigilants et attentifs afin de minimiser les éventuelles conséquences négatives. La négligence et le manque de respect pourraient entrainer des contaminations.
TOGO/COVID-19 : LES COURS REPRENNENT CE LUNDI 15 JUIN
Christelle A.